Jacques Morin
51 ans
Directeur technique de théâtre
Animateur radio
Comédien
Metteur en scène
Organisateur de spectacles
Installateur de toilettes vivantes.


 
Pour un aperçu des premières "toilettes enchantées" aux Embuscades, cliquez ici!


Bonjour, ou bonsoir...
Voici une bio express, mais quand même longue à lire.

Je suis né en décembre 1964 à Château-Gontier. J'ai vécu une belle enfance au lycée agricole : un terrain de jeu formidable pour un gosse et plutôt propice à développer l'imagination.
Le grand jeu : casqué, ganté, en survêtement de sport avec les chaussettes vertes (très important le vert ! c'est la couleur de l'A.S.S.E.) par-dessus le pantalon je chevauche mon vélo et parcours inlassablement les allées et cours du lycée en imitant le bruit d'un moteur...je suis déjà immunisé contre le ridicule.
Pour aller à l'école, puis au collège, je passe devant la gare... et son garage. A l'époque, c'est une agence Datsun. Je jette un œil car depuis tout petit, je suis passionné de voitures, et surtout celles « de course ». Cette passion reste encore aujourd'hui prédominante et si louper une retransmission de Grand Prix de Formule1 n'est plus une catastrophe (quoique Monaco...), je suis de plus en plus amoureux des 24 Heures du Mans. Tout cela pour dire que vivre dans un garage, ce n'est pas qu'anecdotique et que le son d'un moteur dans l'atelier me fait quelque chose là... et là aussi.

Un jour, en cours moyen, nous allons au Palace voir un film de Roger Coggio : Les Fourberies de Scapin. C'est un choc. Ainsi le théâtre, par le biais de l'écran, rentre dans ma vie à côté du sport automobile.
Après de premières expériences au cathé (eh oui !), c'est au collège que je commence vraiment à jouer avec une notion de bien faire, et pas seulement pour faire marrer les copains. Je continue au lycée et aussi dans des troupes d'ados en même temps ; dommage qu'il n'y ait pas de note au bac pour cela... Très impliqués dans l'animation culturelle locale, nous montons avec Jean-Marie Mulon une ébauche de compagnie professionnelle « Les Pinkytoys ». L'expérience durera trois ans. Dans cette même période, je joue avec le Théâtre des 2 Rives, j'ai un travail alimentaire, je fais de la radio, j'étudie (enfin... un peu), je fais un passage sous les drapeaux et je rencontre la future gARagiste Monique avec laquelle nous faisons un enfant : Pierre. Je fais alors une année de cours de comédie classique pour préparer les écoles parisiennes.
C'est en réétudiant les classiques que me vient l'idée de jouer ou dire toute l'œuvre de Molière à la suite. J'en parle à Michel Auger, alors animateur de l'Office Culturel de Château-Gontier et metteur en scène du T2R, et ainsi naît le Marathon Molière, fin juin 1988. Les 33 pièces seront données en 45h30 par 130 comédien(ne)s ou lecteurs(trices) tant amateur(e)s que professionnel(le)s. Un premier acte simple et décalé, plein de défauts, mais sincère et populaire, qui débouchera sur la création de la Chalibaude l'année suivante.
Ayant échoué au concours d'entrée de l'ENSATT, je suis néanmoins sur Paris ou j'essaie de faire du travail artistique entre deux figurations télé et de la saisie informatique. Au moment où mes ambitions d'un véritable travail artistique sombrent, Michel Auger quitte l'Office Culturel pour le THV de St-Barthélémy d'Anjou. Je postule à son remplacement et me voilà en février 1990 « back home ». L'Office est en pleine mutation et en moins d'un an, ma fonction d'animateur sera transformée en celle de régisseur. Maurice COSSON a pris la direction et en 1991, le Carré est créé. De cette période 90-95, il y a d'abord un travail acharné et militant pour développer le public du Carré en proposant des spectacles exigeants dans de bonnes conditions malgré un budget plancher et des lieux pas toujours appropriés à la base : une expérience exaltante et très formatrice heureusement récompensée par un public toujours grandissant. Je continue à jouer avec le Théâtre des 2 Rives. Après le rôle de Polichinelle, Michel Auger me confie celui de Don Quichotte, puis je joue Edgar dans Lear. En 1994, nous inventons avec la troupe une nouvelle formule pour la Chalibaude, avec des petits moments de théâtre au sein d'un déambulatoire. Cette année-là, je joue les patrons de mine dans « Germinal » monté par FranckTRILLOT et la Cie du Levant sur le carreau de la mine de Nyoiseau. Une belle aventure.

A partir de septembre 1995, le Carré s'installe sur le site des Ursulines. En plus de continuer notre croisade pour le développement culturel local, nous engageons l'étude finale et la construction du Théâtre de Ursulines. Devenu régisseur général, j'ai le bonheur de participer à sa conception et jusqu'à son ouverture en novembre 1999, ce sera le phare de toute mon activité professionnelle. Une aventure superbe qui est à ce jour ma plus grande satisfaction dans ce métier. Entre-temps, j'aurais aussi supervisé la rénovation de la scénographie du Rex en 1998. Malgré donc un agenda pro plus que chargé, je continue à jouer en amateur, avec les 2 Rives (qui deviennent Compagnie au lieu de Théâtre) dans « Un fil à la Patte », mais aussi avec le TAT et Bernard CHANTEUX. Nous jouons « Chute libre » de Yoland Simon : un solo sur la déchéance d'un jeune chômeur. Bernard saura me faire sortir et traduire des émotions que je n'avais pas encore su utiliser, ceci après un travail technique exigeant et rigoureux. Ma meilleure performance. Merci Bernard ! En régie et création lumière, je participe également au projet « Requiem pour une fin de Millénaire » monté par Michel AUGER avec les 2 Rives. Je travaille aussi pour les spectacles des chanteurs Guy Demaysoncelle et Patrick Leroux.

Avec l'ouverture du Théâtre des Ursulines, le Carré prend une autre dimension. D'autant que le travail mené par Bertrand GODOT à la Chapelle du Gênéteil en matière d'expositions d'art contemporain est de plus en plus reconnu. En 2002, la structure est labellisée Scène Nationale, saluant ainsi le parcours effectué sous la direction de Maurice COSSON. Je deviens directeur technique.
Dans la Compagnie des 2 Rives, je commence à tâter de la mise en scène. D'abord avec « L'escargot » de Guy Foissy, monté avec Marion Bourdain. Forme simple et ludique permettant des clins d'œil... j'aime bien ce genre de petites choses. Deux autres mise-en scènes plus lourdes seront franchement des échecs et je reviens à Guy Foissy pour monter « Veillée Funèbre ». La forme est plus légère et le spectacle, créé à six, est un succès. Je suis d'autant plus ravi que toute la famille est sur le coup : Monique et moi jouons et Pierre est à la régie.

Et nous voilà en 2005... et au gARage ! Le champ des possibilités de création s'ouvre. Mais le temps, lui, ne grandit pas. Le travail ne manque pas au Carré, où Babette MASSON a remplacé Maurice COSSON.
Avec les 2 Rives, nous créons un texte de Jérôme ROUSSELET : « Ca laisse un espoir ». et pour le Carré, nous montons des petits spectacles courts et percutants. En fait, j'aime beaucoup ce type de performance, un peu à la mercenaire. J'avais déjà piloté plusieurs projets pour la Chalibaude avec la C2R, et nous en avons encore monté un en 2008 : une reprise de « Veillée Funèbre » mais gore et avec des morts vivants se terminant par une chorégraphie de « THRILLER » par des élèves de l'école de danse. J'appelle cela des « escroqueries » car le public reste toujours sur sa faim tout en étant surpris. Avec la famille, nous avons ainsi fait une sorte de revival pour Dark Vador dans les sous-sol du théâtre...
Au gARage, je m'occupe de la sécurité, de la communication générale et de la programmation des spectacles. Et bien sûr de la technique et notamment des éclairages pour les expos en nocturne.
J'y ai aussi proposé des vitrines que l'on peut voir sur ce site.

J'ai aussi créé des toilettes animées, avec du son et des lumières. Un jour que Jean L'Oury, programmateur du festival des Embuscades à Cossé-le-Ribien, venu au gARage, rigolait de son passage aux WC- lesquelles étaient customisées, je lui ai proposé d'embellir les toilettes de la salle du FCC, qui en avaient bien besoin. Et cela s'est fait pour le festival 2008 : huit cabines dispensent courtes scènes, musiques et ambiances lumineuses aux usagers des lieux... l'expérience a été renouvellée en 2010.
 
A partir de 2010, je reprends aussi le micro sur  L'AUTRE RADIO avec Patrick Gé pour une émission dont le titre dit tout: Moteurs. C'est en fait un retour à mes premières amours. J'ai en effet déjà animé entre 1985 et 1989, notamment à Radio France Mayenne.
 
Je joue à nouveau aussi en 2013 et 2014 avec le Théâtre de la Baliverne à Montjean-Sur-Loire. Je suis M. Rose dans une adaptation de Reservoir Dogs. Ces mêmes années, je reprends aussi du service en régie et création lumière pour la compagnie  Legendanse.
 
Fin 2014 et début 2015, je prends un congé individuel de formation pour suivre à l'INA une formation d'animateur radio.
J'obtiens mon diplôme et reviens à la radio...
 
And that's all folks!!!
 

Animé par Joomla!.