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Monique Bretéché
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- née en Loire-Atlantique en 1955
- plasticienne, costumière, enseignante
- vit et travaille à Château-Gontier en Mayenne

Site Internet : moniquebreteche.fr

Monique Bretéché


Créations













à propos des "volubiles"...


Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été attirée par le rapport qui existe entre le plein et le vide.
Plus jeune, je passais beaucoup de temps à créer d’énormes mobiles et à observer leurs mouvements dans l’espace et les relations entre les différents éléments.
Je me souviens notamment d’un grand mobile réalisé à partir de coins de polystyrène triangulaires, de ceux que l’on trouve dans les cartons d’emballage pour protéger des meubles fragiles. Peints, vernis et accrochés au bout de tiges métalliques, il a évolué de nombreuses années dans nos différentes maisons.
J’aime composer à partir d’éléments récupérés ça et là et les assembler pour créer un nouvel objet qui n’aura pas de destination pratique, un peu comme si les objets prenaient des vacances...

Depuis quelques années, je fabrique des “volubiles”, joli nom trouvé par ma fille et qui n’existe dans la langue française qu’à l’état d’adjectif.
Je tiens beaucoup à ce nom car, outre la définition du dictionnaire : du latin volubilis, qui tourne aisément, là aussi il y a détournement !
De plus la consonance du mot établit de lui-même la relation qui m’intéresse entre volume et mobile , toujours au regard de la dualité vide-plein.
Quand je parle d’un volubile, je parle d’un travail réalisé à partir de vieux ressorts tapissiers, tordus, étirés, parfois peints et assemblés entre eux pour créer une structure. J’y accroche avec du fil de laiton, de cuivre ou de fer tout un assemblage de petits éléments : perles d’anciens colliers, bouts de verre récoltés sur la plage, verres colorés de Murano ou rebuts de maîtres verriers, petits objets d’éléments décoratifs de Noël, et autres choses encore...

Après quelques années de recherche, mon travail se précise et tourne à présent autour d’une figure récurrente : la spirale.
La spirale me séduit particulièrement parce que c’est un motif universel, ouvert, féminin et qu’elle évoque l’évolution d’une force, d’un état. Les volubiles que je réalise à présent ont tous ce trait commun de la structure de base : le ressort tapissier, lui-même en spirale, mais les éléments que j’y ajoute sont tous liés avec un fil lui-même roulé en une spirale plus ou moins longue, plus ou moins large et plus ou moins serrée.
Il en ressort un effet végétal qui, parce que minéral, me réjouit.
Je prends soin de composer mon travail de manière à créer des relations entre les éléments et que l’effet de mouvement tournant soit manifeste.
 

à propos des colonnes...


Les dimensions de mon nouvel atelier, au gARage, m’ont permis depuis deux ans de réaliser des colonnes de 3 à 6 mètres de haut, dernières expressions à grande échelle des volubiles . La répétition dans la construction des colonnes conduit certaines personnes à y percevoir le mouvement de la chaîne ADN, élément clé du vivant...


à propos des matelas...


Un travail en parallèle sur des structures complètes de matelas métalliques me permet également de développer ma réflexion sur les rapports plein-vide, sur la transparence, la lumière et le mouvement.

On a dit de mes volubiles qu’ils ressemblaient à des tableaux abstraits dans l’espace.
L’expression m’a d’abord interloquée puis je me suis dit :
“ Et après tout, pourquoi pas ? ”

Robe rouge
[robe rouge]
rideau de scène à la crémaillère du gARage

Robe rouge


Le 30 avril 2005, nos amis sont venus pendre la crémaillère avec nous au gARage.
Pour théâtraliser l’événement , j’ai réalisé une robe en papier qui occupait le fond de l’atelier. Son diamètre à la base faisait 4 m. pour une hauteur de 3,60m.
Lorsque nos invités ont étés installés, la robe a été relevée par un système de cordes et poulies, révélant deux musiciens rescapés d’une fanfare voisine qui ont sonné du clairon pendant que la crémaillère (de direction, garage oblige) descendait lentement de la charpente.
La robe relevée a servi de fond de scène pendant toute la soirée.
Monique Bretéché     
 
Expositions au gARage

Un autre regard
[colone dorée éclairée]
"la lumière" - colonne dorée
Un autre regard

Novembre 2005

Un événement douloureux de ma vie personnelle m’a amenée à organiser dès novembre 2005 la première exposition au gARage.
Marie-Lucie Moreau avec ses chaises revisitées et Anne Rousseau avec ses peintures et installations, m’ont accompagnée dans cette aventure. Jacques Morin, mon compagnon d’aventure, éclairait magistralement le tout.
Pour cette exposition, j’ai présenté trois colonnes et une vanité.

Présentée en nocturne le week-end pendant trois semaines du 18 novembre au 4 décembre, elle a accueilli 460 visiteurs.
Blanc
[labyrinthe de blanc]
"labyrinthe"
Blanc

Juin 2006

Dans la première exposition nous mettions en avant les capacités spatiales de l’atelier.
Pour Blanc, c’est sa capacité lumineuse qui nous intéressait. La lumière qui passe à travers la verrière, à 9 mètres au dessus du sol, varie en fonction du temps, de l’heure et de la saison.
C’est donc au moment où le soleil est le plus proche de la terre qu’il convenait de réaliser cette deuxième exposition.
Du 16 juin au 16 juillet,Nini Geslin avec ses oeuvres en fil recuit et Patrick Jouault avec ses horloges et ses paraboles ont occupé les salles du labyrinthe.
Le labyrinthe de Blanc a représenté un long travail d’installation. Il s’étendait sur 180 m2, soit un peu plus de la moitié de l’atelier . 500m de toile de verre, 150m de filins d’acier, 300 pinces à linge, et un nombre conséquent d’heures passées entre sol et plafond ont été nécessaires pour créer cet espace éphémère.
Le visiteur déambulait le long des couloirs, redevenu petit être à la recherche des 6 salles annoncées. Il y changeait d’espace et de temps, et la couleur disparaissait au profit d’une lumière blanche intense.

Cette installation a été un moment riche de sensations pour moi. Elle me donnait enfin la possibilité de m’immerger dans un monde où la lumière, la transparence et le mouvement n’étaient pas troublés par d’autres facteurs parasites. Je rejoignais là mes préoccupations artistiques mais en les vivant physiquement et de l’intérieur.
La mécanique des zygomatiques
[boeuf et descente de croix]
scénographie de l'exposition
La mécanique des zygomatiques

Novembre 2006

À nouvelle exposition, nouvel univers. C’est autour du contraste que s’articule l’exposition.
Mauricette Toussaint et Laurent Vignais, deux artistes sculpteurs aux pratiques différentes se rencontrent pour la première fois au gARage.
Je n’expose pas cette fois, préférant me concentrer sur la scénographie. Jacques Morin réalise les éclairages. Les options prises contribuent à la fois à renforcer le contraste et à lier le tout.
Les quatre ensembles de sculptures de Laurent Vignais, par leurs dimensions et les thèmes abordés, n’autorisent qu’un rapport frontal au public. Elles occupent l’espace de manière remarquable. Trois sont accrochées aux fermes de l’atelier, la quatrième est posée au sol.
Les six Fous Rires de Toussaint, sculptures de petites dimensions, sont toutes posées sur un socle de même dimension mais à différentes hauteurs. Eclairées d’une même lumière chaude, elles semblent telles les petits cailloux du conte, accompagner le visiteur dans sa visite.
L'art dans les jardins
[matelas dans un jardin]
un matelas dans un jardin
L'art dans les jardins

Mai 2007

Interventions artistiques dans des jardins privés du quartier de la Gare Château-Gontier

Cette rencontre ponctuelle, simple et conviviale s'est déroulée le samedi 5 et le dimanche 6 mai, de 14 heures à 19 heures.
Les propriétaires de 12 jardins du quartier ont accepté d’ouvrir leurs portes à l’art, aux artistes et au public.
Les jardins n'ont pas étés transformés pour la circonstance et ont gardé leur caractère personnel.
Les artistes qui exposaient leurs œuvres ont accepté les contraintes liées au caractère éphémère et au lieu d’exposition.

C’est cette rencontre que nous souhaitions : les profanes et les habitués réunis, tous surpris qui des œuvres, qui des lieux, et nous l’espérions, de l’ensemble.
C’était aussi l’occasion d’une ballade dans ce joli quartier de la gare, à laquelle ont répondu environ 2000 visiteurs-promeneurs.
Aléatoire
[vue d'ensemble de Aléatoire]
vue d'ensemble de l'exposition


[Yourte de Aléatoire]
La Yourte
Aléatoire

Novembre 2007

Œuvre plastique dans laquelle l'auteur introduit des éléments de hasard selon un code préétabli (art cinétique ) - dictionnaire Larousse -

Ici deux sources déterminent l'aspect aléatoire de l'exposition. D'une part, certaines œuvres sont en mouvement et créent des effets visuels, d'autre part les visiteurs eux-mêmes, par leurs déplacements, créent des perturbations visuelles.

L'exposition occupe une surface de 300 m2.
Elle a lieu en nocturne et nécessite donc qu'on s'attache particulièrement à la création de lumière.
L'option prise est d'éclairer les œuvres de l'intérieur avec des lampes à LED.

Jacques Morin m'a assisté dans la scénographie pour une mise en valeur dles caractères communs aux canivets d'Anne-Marie Millet et à ma yourte.


La Yourte

D'un diamètre de 4 m, en papier-bulle, elle ne repose pas sur le sol, elle flotte un peu dans l'air, elle est en mouvement un peu comme une respiration.

D'étranges habitants de lumière volètent ici et là.
Monique Bretéché     

 

Autres expositions

1er Juin - 8 Juillet 2007
"Évocation"
Avec Marie-Lucie Moreau
Atelier Legault, Pouancé - 49
30 Juin - 1er Juillet 2007
"Récup'expo"
Exposition collective
Villiers-Charlemagne - 53
20 Octobre - 4 Novembre 2007
Salon 49 Regards
Exposition collective
Angers - 49
1er Février - 30 Mars 2008
Exposition individuelle
Château des Carmes
La Flèche - 72


À venir en 2008

5 - 6 Juillet
"Qui a squatté ton jardin ?"
Exposition collective en extérieur
Châtelais - 49

12 Septembre - 1er Octobre
"Les Embuscades"
Festival
Cossé-le-Vivien - 53

15 Octobre-15 Novembre
Avec Marie-Lucie Moreau et Anne-Marie Millet
Atelier Lebras Nantes - 44
 

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