 Vendredi 4 mai 2007 L’art s’expose dans les jardins du quartier de la gare Le gARage franchit une nouvelle étape dans sa démarche artistique. II propose ce week-end de découvrir des oeuvres d'art dans des jardins privés du quartier de la gare. Ouvrez grand vos yeux pour une balade insolite samedi et dimanche de 14h à 19h. Un quartier, douze jardins, dix-huit artistes. C'est l'équation imaginée par le gARage, lieu d'exposition implanté dans le quartier de la gare depuis deux ans. Monique Bretéché et Jacques Morin, les deux propriétaires, ont souhaité sortir l'art de ses lieux consacrés comme cela se fait déjà dans les chapelles du Morbihan. Les riverains du quartier ont été sollicités. Familiers du gARage, tous ont quasiment adopté l'idée d'ouvrir leur jardin. Résultat : dix sites privés, le petit gardin ou jardin public et le gARage vont accueillir des sculptures, peintures et des oeuvres plastiques. «Les jardins ne sont pas transformés pour la circonstance, ils gardent leur caractère personnel», précise Monique Bretéché. Et d'ajouter : «Ils ont tous des styles bien distincts. II y en a un d'esprit italien, un autre plutôt japonais, le mien est en devenir». Les artistes qui exposent leurs oeuvres ont accepté les contraintes liées au caractère éphémère et au lieu d'exposition. Le gARage a fait appel à ses sympathisants Marie-Lucie Moreau, Anne Rousseau, a des exposants qu'il a déjà reçus Laurent Vignais, Nini Geslin... Del'Aune, 5ème prix à la Biennale de Florence en 2005 et Robert Lerivrain, prix Fondation Taylor en 1998 sont aussi des dix-huit artistes, dont certains ont réalisé des oeuvres spécialement pour l'occasion. Un total de 70 pièces sera à découvrir sur ces deux après-midi. Un concert de musique latino-américaine Le gARAge conçoit ce projet comme une rencontre entre les habitués des expositions et les profanes, «les premiers verront les oeuvres dans un lieu insolite tandis que les amoureux de la nature et des jardins, plus imperméables a la création, se verront confrontés a l'art contemporain». Une autre finalité est de valoriser le quartier de la gare et de présenter son caractère particulier dû à son origine. A la fin du XIXe siècle, la ville ayant voulu devenir une station thermale en utilisant les vertus curatives des eaux de Pougues rouillées, de charmantes petites maisons sont construites aux abords de la gare pour accueillir les curistes. Le projet avorta mais les habitations demeurent ce qui donne un aspect un tantinet balnéaire au quartier. Partenaire de l'événement, l'association de quartier Re-Gare organise un concert de musique latino-américaine avec le groupe Amalaya le samedi soir à partir de 19h au gARage (tarif : 7 euros). « J'étais partante à 100% pour cette opération qui est une manière originale de faire découvrir le quartier », estime la présidente de Re-Gare Annick Philiponet. Son jardin sera ouvert pour l'occasion. II exposera les sculptures d'art africain de Jean-Luc Lancelot. L'artiste castrogontérien a même conçu une saynète de village spécifiquement pour le lieu. Monique Bretéché y suspendra son grand volubile qu'elle a réalisé, dit-elle, «en pensant à la glycine de l'entrée». Autant d'oeuvres d'art et de lieux à découvrir comme l'annexe du monastère de l'Olivier où seront installées les gravures sur tissu de 2 x 2 m de Patrick Rocard. Toutes ces visites sont gratuites. Possibilité de balade guidée au départ du gARage à 15h et 16h30, samedi et dimanche. Tiphaine David. -------------------------------------  Mercredi 9 mai 2007 L’art dans les jardins attire beaucoup de monde À en croire les organisateurs, plus de 1500 personnes sont venues visiter les jardins que des particuliers du quartier de la gare avaient exceptionnellement ouverts au public, ce week-end. Il s’agit de l’opération l’art dans les jardins, initiée par les responsables du lieu d’exposition, le gARage. De nombreuses oeuvres d’art – certaines créées pour l’occasion – y étaient visibles. Dimanche, foi de visiteur, l’affluence était aussi au rendez-vous. L’art dans les jardins pourrait être reconduit. ------------------------------------- Vendredi 11 mai 2007 L'art a apprivoisé les jardins de la gare et les nombreux visiteurs Là des flamants roses aspirateurs au milieu de parterres de fleurs, plus loin sur une pelouse des chaises unicolores collecteurs d'objets de toutes sortes... L'art dans les jardins a réservé de bien belles surprises le week-end dernier. Et c'est un doux euphémisme de dire que l'opération dans le quartier de la gare a remporté tous les suffrages. Entre 1 600 et 2 000 visiteurs ont salué cette manière originale, et de surcroît gratuite, de découvrir un quartier et des oeuvres d'art, A la curiosité des statues et autres sculptures, s'ajoutait celle, il faut l'avouer, de découvrir des jardins souvent invisibles de la rue. Si un proverbe vante «Pour vivre heureux, vivons cachés » les dix propriétaires du quartier de la gare eux n'ont pas hésité à dévoilé une partie de leur intimité pour le bonheur des autres. Cette balade bucolique enchanteresse a donné à voir douze lieux d'exposition, douze tableaux singuliers. Sur chaque site, l’artiste, le propriétaire, un membre de Re-gare, l'association de quartier, ou du gARage était là pour accueillir le promeneur, lui commenter les oeuvres. Et le grand air aidant certainement, les échanges allaient bon train entre les férus d'art et les profanes. Le plébiscite de cette première appelle une seconde édition. Les organisateurs donneraient bien à l'art dans Ies jardins la forme d’une biennale. Tiphaine David. |